Nouveauté :

Le Serment blessé, roman, Amadou Elimane Kane, éditions Lettres de Renaissances, 2023

Je ne sais plus où est notre propre récit, notre manière de nous percevoir nous-mêmes et notre manière de discerner les autres et le monde. Je ne sais plus quel récit je dois croire, celui qui est juste, ou celui que je dois suivre. Je suis bien seul sur ma longue route. J’ai le sentiment que tous mes repères se sont envolés, sans traces ni souvenirs. 

La légende de Boubacar est une longue déambulation dans le dédale des gravats d’un monde dynamité. Elle emprunte un double registre : celui du conte romancé et de la lamentation poétisée. 

Extrait de la préface par Eugène Ebodé 

Pour la troisième fois, Amadou Elimane Kane remet en scène son double imaginaire, Boubacar, déjà présent dans L’ami dont l’aventure n’est pas ambigüe et Les soleils de nos libertés. Habité par la trahison d’un amour, celui-ci cherche à retrouver l’équilibre et la vérité au nom de l’intégrité face à la loi du talion. Seune Gnedia, jeune femme chimérique, suit un parcours chaotique entre confusion, mystification et désillusion. Ce récit inédit réussit le pari de faire cohabiter prose et poésie tout en finesse en provoquant des ruptures stylistiques rythmées qui servent le romanesque. En donnant la parole à tous ses personnages, l’auteur explore en profondeur les paradoxes de la société sénégalaise qui, oublieuse de son passé fondateur, cultive les mensonges et l’agonie. La parole d’Amadou Elimane Kane, dont le message interroge une fois de plus les sources de la culture africaine, est consonance poétique et résonne, en une mélopée réaliste, parfois désenchantée mais toujours lyrique, pour faire entendre l’histoire africaine et conduire à sa renaissance. 

Amadou Elimane Kane, poète écrivain et enseignant, est l’auteur d’une tétralogie poétique, de quatre récits, de deux anthologies poétiques, de cinq ouvrages pédagogiques sur l’enseignement de la poésie, de l’oralité et de la citoyenneté, d’un essai sur le panafricanisme et de deux trilogies romanesques publiés aux éditions Lettres de Renaissances. En 2016, il a reçu le Prix littéraire Fetkann! Maryse Condé, Mémoire des Pays du Sud – Mémoire de l’Humanité, catégorie poésie, mention spéciale pour le caractère pédagogique de l’action poétique de l’ensemble de l’oeuvre. Il est lauréat en tant que Grande figure inspiratrice du prix Sununet 2021. Il est également le fondateur de l’Institut Culturel Panafricain et de recherche de Yene au Sénégal. En 2022, il a reçu le Prix du Poète Pédagogue par l’académie de Paris pour l’ensemble de son travail et de ses créations avec les apprenants. 

Nouveauté :

L'ombre fleurie, roman, Isabelle Chemin, éditions Lettres de Renaissances, 2021

« Ainsi L’ombre fleurie devient le miroir évoqué par Stendhal, des images qui rencontrent le réel cabossé et l’imaginaire qui répare, qui ensoleille. Et l’on mesure combien ce passé enfoui ressurgit dans la réflexion de l’auteur qui, par des aller-retours entre hier et aujourd’hui, devient la raison de l’écriture. Les moments contemporains sont autant de brèches ouvertes qui cherchent à focaliser cette histoire familiale confuse, malheureuse mais pourtant transmise. »   Extrait de la préface par Amadou Elimane Kane

Pour ce premier roman écrit à la lumière de l’histoire et sous une plume à la fois réaliste et intimiste, Isabelle Chemin rebâtit un récit familial endormi dans les profondeurs ombragées de l’éloignement et qui se reforme comme un tableau imaginaire et romanesque. Les personnages sont incarnés successivement sur l’échelle du temps comme autant d’étoiles qui se rallument. Ainsi, par petites touches impressionnistes, l’auteur parvient à réinventer une réminiscence personnelle qui bascule du côté de notre mémoire collective

Isabelle Chemin est professeure documentaliste et tutrice formatrice pour l’académie de Paris. Elle a publié des nouvelles, des textes de réflexion et deux essais littéraires sur l’oeuvre poétique d’Amadou Elimane Kane.

 

Nouveauté :

les remparts de l'espérance, roman, Mamadou Kalidou Ba, éditions Lettres de Renaissances, 2020

Héli et Yoyo est le pays mythique où se forma la toute première nation peule. Mais le Héliyoyo, dont il s’agit ici, est un pays de l’Afrique subsaharienne où vit une mosaïque de peuples confrontés à une crise multidimensionnelle. Crise gouvernementale, crise économique, crise éthique. Mais la plus inquiétante de toutes ces crises est celle des valeurs qui fragilise la jeunesse et la rend vulnérable à toutes les manipulations dont la plus terrible est celle des extrémistes islamistes. Malgré une éducation ouverte, Paté sera une des victimes de la nébuleuse terroriste. Devenu un combattant aguerri dans le désert, le jeune Peul est sauvé de justesse par son père, un homme érudit qui lui apparait dans une vision onirique. Paté devra réinventer sa pensée et son avenir. 

Au Sine Saloum, Paté vit une ré-initiation et réapprend les bases de sa culture : le respect de la diversité des religions, des civilisations et des opinions. Il apprend surtout à assumer son devoir d’humain et à ne plus jamais juger les autres en s’arrogeant la place de Dieu. En sept années, sept mois et sep jours, il se réapproprie la relativité à travers une nouvelle perception toute à la fois généreuse et bienveillante de l’Humanité. 

Construit sous la forme de récits enchâssés, Les remparts de l’espérance offre une vision africaine passionnante avec une conduite narrative plutôt inattendue. On y apprend beaucoup de choses sur les traditions peules de l’Afrique de l’Ouest, sur les luttes menées contre la colonisation, ce qui fait écho à l’époque contemporaine avec les problématiques actuelles : la politique mensongère, la corruption, l’embrigadement de l’islam radical. Et la forme du conte, à travers la parole de Paté Diallo, rend justice à l’oralité africaine et à ses valeurs. 

Mamadou Kalidou Ba est Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages critiques parus aux éditions L’Harmattan et de nombreux articles, Les remparts de l’espérance est le deuxième roman de Mamadou Kalidou BA après La résistance pacifique paru en 2016. Il est par ailleurs professeur à l’Université de Nouakchott Al aasriya en Mauritanie où il enseigne les littératures africaines francophones et leur critique. Il est aussi le chef du Groupe de Recherches en Littératures Africaines (GRELAF). 

Nouveauté :

L'étincelle aussi parle, roman, Amadou Elimane Kane, éditions Lettres de Renaissances, 2020

Joshua vit à Paris dans un environnement plutôt libre et aisé. Issu d’une famille multiculturelle, il est en quête d’une « étincelle » qui le rendrait plus heureux. Il rencontre Phaëlle, une jeune étudiante sénégalaise, qui le révèle à lui-même. Mais c’est à travers le passé familial de sa mère née au Cambodge, que va s’ouvrir pour lui les chemins de son existence.

Dernier volume de la trilogie romanesque d’Amadou Elimane Kane, L’étincelle aussi parle, nous fait voyager sur les terres méconnues de l’héritage ancestral africain qui inonde de lumière le monde contemporain. D’un continent à l’autre, l’auteur, toujours en quête de construction poétique et de vérité historique, continue de revisiter le récit africain pour nous élever vers les cimes des cultures conjuguées au pluriel.

Nouveauté :

Transes entre Ndeup et Jazz, roman, Amadou Elimane Kane, éditions Lettres de Renaissances, 2020

Masamba, jeune diplômé ambitieux, se heurte à l’immobilisme despotique de la société sénégalaise qui ne lui offre aucune perspective d’avenir. Refusant toutes compromissions aliénantes, sa vie bascule dans la précarité. Mais l’éducation de sa mère et de son grand-père, inspirée par les valeurs humaines, le sauve et lui permet de franchir le pas de l’ailleurs. Il émigre à Harlem aux États-Unis et découvre une autre vision du monde. Il rencontre l’amour et un allié, Malcom, un professeur américain en quête de son identité. Des sentiments humains et la culture africaine vont les réunir sur la même voie de la reconstruction.

« Avec ce roman, Amadou Elimane Kane écrit, d’une part, une grande synthèse des fléaux modernes qui minent l’Afrique, particulièrement son pays, le Sénégal, d’autre part, il rappelle l’histoire de la communauté diasporique des États-Unis. Il passe également au filtre la transmission des enseignements des valeurs du monde noir dont la culture millénaire peut être un modèle pour l’humanité du XXIe siècle ». Extrait de la préface par Coudy Kane, Enseignante-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Transes entre Ndeup et Jazz est le deuxième opus de la nouvelle trilogie romanesque d’Amadou Elimane Kane qui retrace, sous un angle inédit, la transmission historique des valeurs africaines. La vision contemporaine de l’Afrique est questionnée par l’auteur qui cherche à rétablir la dimension culturelle africaine pour parvenir à une renaissance sociale ancrée dans ses racines faites d’équité, de justice et d’humanité.

 

Nouveauté :

L'épopée de Khaly Amar Fall ou l'éloge de la pensée, roman, Amadou Elimane Kane, éditions Lettres de Renaissances, 2020

Par la voix de Mariam Asta qui écrit une longue lettre à son fils, c’est la grande histoire africaine qui se déroule sous sa plume. Mais c’est surtout la traversée de Khaly Amar Fall, érudit et bâtisseur de la première université en Afrique de l’Ouest qui nous est contée. De la région des Maures, en passant par Dimat au Fouto Toro, de l’université de Sankoré à Tombouctou jusqu’au royaume du Cayor, c’est la longue épopée historique d’un homme qui ne désarme pas et qui porte en bandoulière les savoirs humains.

L’épopée de Khaly Amar Fall ou l’éloge de la pensée est le premier volume d’une nouvelle trilogie romanesque de l’auteur. Basé sur des faits historiques oubliés, le récit est ample et réhabilite le patrimoine culturel africain. Par la voix d’une narratrice très incarnée, Mariam Asta, on suit les aventures de Khaly Amar Fall avec passion et curiosité. Ce nouvel opus apporte une nouvelle pierre au travail en profondeur d’Amadou Elimane Kane qui, une nouvelle fois, de manière poétique et lyrique, enrichit la question du récit africain.

 

 

Nouveauté :

Moi, Sidia Diop ou l'astre d'espérance de la Sénégambie au Brésil, roman, Amadou Elimane Kane, éditions Lettres de Renaissances, 2018

Makarra Silvio est un journaliste africain brésilien qui appartient à la société bourgeoise de Salvador de Bahia. Sa seule préoccupation est d’écrire sur la longue histoire qui relie l’Afrique et le Brésil, un engagement qui l’oppose à son père et l’isole dans son intimité sentimentale et sa quête existentielle. Sidia Diop, fils de la reine Ndatté Yalla Mbodj, est un résistant à la colonisation française, né au xixe siècle au Sénégal. Condamné et exilé par les forces occidentales, il scande son récit pour retracer une épopée qui éclaire les terres africaines de son véritable passé.

Racontant l’histoire entremêlée du Brésil et de l’Afrique, tissée par la longue traversée de l’esclavage, ce livre cherche à rétablir une vérité oubliée, celle de l’empreinte culturelle négro-africaine dans le nouveau monde. À travers deux récits qui se répondent en écho, l’auteur nous entraîne sur les voies de la renaissance du monde noir comme une figure essentielle des enjeux humains contemporains.

Moi, Sidia Diop ou l’astre d’espérance de la Sénégambie au Brésil est le dernier opus de la trilogie romanesque de l’oeuvre poétique et florissante d’Amadou Elimane Kane. Toujours en quête d’un nouvel esthétisme, l’auteur nous offre un imaginaire littéraire inspiré, sensible qui s’appuie sur la trace culturelle africaine en refusant le mimétisme. Puisé dans un réalisme imaginaire incandescent, ce nouveau volume raconte la longue histoire de la culture noire, à travers le récit d’hommes conscients qui choisissent la liberté plutôt que la défaite.

Nouveauté :

Oublier l'amère patrie, roman, Abdoulaye Gueye, éditions Lettres de Renaissances, 2017

« Mes parents! Des êtres qui m’évoquent la défection, pour dire vrai. Le souvenir de Mère est comme une ombre dans ma tête : une silhouette flottante et un visage aux contours fuyants. Son sourire, cependant, reste fixe et gravé dans ma mémoire : une grande bouche, des lèvres gracieusement charnues qui, en mouvement, laissaient découvrir un chapelet de dents miraculeusement alignées et blanches comme le kaolin. Et puis ses yeux... Deux grandes fenêtres de bienveillance à vous liquéfier jusqu’aux plus tenaces pensées suicidaires. Il paraît que le lendemain de son emménagement dans sa chambre nuptiale, un homme par tous considéré idiot dans la commune, mais aussi constant au domicile de Père que la mauvaise haleine au réveil d’un carnivore octogénaire avait été conduit hors de la pièce, la bouche barbouillée de cendres, pour s’être écrié, après l’avoir dévisagée pendant ce qui semblait avoir duré autant qu’un harmattan entier, « Ma parole, si tu n’as jamais entendu que tes yeux te vont à ravir c’est que l’humanité entière est aveugle ».
Et Père ! Que pourrais-je dire de lui ? Rien ou en tout cas pas grand-chose, car je ne l’ai jamais connu. Mais son nom réveille en moi un inconfort insondable. »

Ce roman d’apprentissage autour de la thématique de l’exil possède une authentique vitalité littéraire. Avec son ambiance douce et musicale, ce récit nous rappelle la littérature anglo-saxonne de la deuxième moitié du XXe siècle, entre gravité et drôlerie, avec en toile de fond une culture métissée et un langage nouveau et audacieux. L’engagement esthétique de l’auteur est remarquable, attaché à une recréation littéraire qui fait naître un vrai talent et une voix singulière. Le plaisir de lecture de ce premier roman sera d’autant plus grand car chacun pourra se reconnaître dans les péripéties du narrateur.

Abdoulaye Gueye est professeur de sociologie. Auteur d’ouvrages académiques et de poèmes, ses travaux ont bénéficié du financement de nombreuses institutions dont Harvard University, l’Institute for Advanced Study (Princeton) et la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme.

 

Nouveauté :

Moi, Rokhaya Diop ou la négresse fondamentale qui déplie le temps, roman, Amadou Elimane Kane, éditions Lettres de Renaissances, 2017

Issue d’un milieu modeste et du récit de l’immigration, Rokhaya Diop défie tous les déterminismes en prenant sa chance au même titre que ses contemporains. Son ami Lamine, lui, en mal de repères, plonge dans les méandres de l’échec, loin du savoir et des possibles. Leur parcours, si dissemblable soit-il, est une aventure humaine heureuse pour l’une et désastreuse
pour l’autre. C’est à ce carrefour de l’amitié, de l’humanité qu’ils trouveront, mais par des voies dissociées, la place qui leur revient, dans ce monde en proie à des bouleversements sociaux. L’histoire de Rokhaya Diop est celle de la diversité qui refuse les appartenances étriquées, culturelles, sociales et ethniques, tout en luttant contre les exclusions. La jeune femme incarne des valeurs denses de justice, ce qui lui permet d’assumer son humanisme et de mettre à terre les mythes racistes qui figent les êtres. Ainsi décomplexés, ceux-ci peuvent atteindre, la réussite et les plus hautes responsabilités. C’est de ce combat universel, au nom de la justice cognitive qui tient compte de toutes les trajectoires plurielles, que Rokhaya se révèle.

Moi, Rokhaya Diop ou la négresse fondamentale qui déplie le temps est le deuxième opus d’une trilogie romanesque que l’auteur écrit pour bousculer les idéologies rampantes et l’enfermement de la pensée unique. Cette empreinte littéraire possède une force car, par sa prose poétique et son atmosphère réaliste et imaginaire, elle ouvre les frontières d’un monde qui doit se préoccuper de sa renaissance à l’échelle humaine. 

 

Nouveauté :

Moi, Ali Yoro Diop ou la pleine lune initiatique, roman, Amadou Elimane Kane, éditions Lettres de Renaissances, 2016

Ali Yoro Diop est né en 1884 sur les rives de Fanaye, au nord du Sénégal. Vivant une enfance heureuse avec sa famille, il apprend les valeurs de l’éducation africaine. Mais l’arrivée des colonisateurs va bouleverser son destin. C’est alors la succession de traumatismes qui éveillent sa conscience. Dénonçant les injustices organisées par la domination européenne, il choisit la résistance. En exil au Mali, il apprend les fondements de la culture ancestrale et l’histoire négro-africaine. Il en fait un sacerdoce pour lutter contre l’envahissement occidental et porter la justice cognitive tout au long de sa trajectoire. Au péril de sa vie, il conduit la révolte avec ses partisans pour défendre l’équité humaine et réhabiliter la vérité de l’héritage africain. 

L’histoire d’Ali Yoro Diop est basée sur des faits historiques réels. Elle a été écrite à partir de sources orales et de sources écrites du début du XXème siècle. Cette histoire négro-africaine est une ode héroïque à la liberté et aux choix d’un peuple pour sa dignité. C’est aussi  la révélation d’une entreprise littéraire qui s’inscrit dans le patrimoine africain, porteur de valeurs humanistes universelles. Naviguant entre la prose et la poésie, le récit s’inspire de la tradition narrative africaine, au carrefour des cultures, de la parole sacrée et de la réalité historique. Par ce manifeste mémoriel, l’auteur affirme la légitimité de la conscience, de la connaissance de soi, de la transmission culturelle, pour éloigner la barbarie et contribuer à la renaissance des peuples africains.

 

Un océan perlé d'espoir, récit, Amadou Elimane Kane, éditions Lettres de Renaissances, 2016

Angela Yacine Boubou Morrison est New Yorkaise et la trajectoire de sa famille s’inscrit dans la lutte de la communauté Africaine-Américaine. Armée de compétences des nouvelles technologies, elle traverse l’Atlantique pour gagner la terre africaine. Anta Nkrumah Diallo vit à Dakar et habite un récit idéal panafricain de renaissance. Les deux jeunes gens vont dessiner un pont symbolique de lumière et d’histoire entre l’Amérique et l’Afrique. Ensemble, ils vont bâtir la réconciliation à travers l’amour et une réalité commune. En racontant leur histoire, fondatrice de la civilisation, ils vont construire un nouveau monde, celui de l’Afrique du XXIe siècle.


Un océan perlé d’espoir est le récit d’une longue épopée de l’histoire africaine, flamboyante malgré le démantèlement et les douleurs irréparables. Le texte s’inspire de la tradition littéraire que l’on trouve dans les récits africains. Par sa forme particulière et son contenu originel, il exprime les besoins éducatifs particuliers de l’Afrique et de ce qu’elle doit accomplir pour conduire la renaissance. Ce récit d’Amadou Elimane Kane nous propose une vision, une représentation, un possible. Il nous montre que la transmission, la réappropriation de l’histoire, l’éducation et la solidarité sont les voies par lesquelles se réalisera le rêve de ce récit. Il nous dit aussi que dépassant le simple avenir du continent africain, le rêve d’une Afrique forte

 

Une si longue parole, récit, Amadou Elimane Kane, éditions Lettres de Renaissances, 2015

Roman incarnant la féminité remplie d’une énergie solaire et créant un territoire littéraire inédit entre prose et poésie, Une si longue parole est un hommage aux valeurs universelles qui défendent la justice, l’équité et la fidélité aux idéaux engagés au profit de l’humanité. La promesse d’éthique par la parole, qui s’inspire des épopées culturelle africaines et de la mémoire de celles-ci, est profondément récit à travers la voix délicate de Fatimata qui nous emporte dans les épisodes de sa vie tout en inventant un nouvel univers entre fiction et histoire. Une si longue parole achève la trilogie des récits L’ami dont l’aventure n’est pas ambigüe et Les soleils de nos libertés, publiés en 2014 aux éditions Lettres de Renaissances.

Amadou Elimane Kane, poète écrivain et enseignant, est l’auteur de plusieurs recueils de poésie, Les Rayons de la calebasse, éditions Nouvelles du Sud, La Parole du baobab, Poèmes de l’An demain, Le Palmier blessé, Le Songe des flamboyants de la renaissance aux éditions Acoria, de deux récits L’ami dont l’aventure n’est pas ambigüe, Les Soleils de nos libertés, de deux anthologies Enseigner la lecture/écriture et l’oralité : à la rencontre de 14 poètes sénégalais contemporains, Liberté Poétique avec les élèves du collège Lucie Faure de Paris et de deux essais Enseigner la poésie et l’oralité, Enseigner le dire poétique : Les compétences de l’oralité, publiés aux éditions Lettres de Renaissances. Il est également le fondateur de l’Institut Culturel Panafricain et de recherche de Yene au Sénégal.

Les Soleils de nos libertés, récit, Amadou Elimane Kane, éditions Lettres de Renaissances, 2014

Roman polyphonique, poétique et poignant, Les Soleils de nos libertés est une ode à la transmission qui défend les valeurs universelles de justice, d’équilibre, de beauté et d’harmonie humaines. Tout est connaissance, tout est apprentissage, nous dit Amadou Elimane Kane. Récit utopiste ou roman visionnaire, Les soleils de nos libertés propose une autre voie de l’image du continent africain, celle de la renaissance, du savoir, de la transmission qui doivent traverser les êtres pour bâtir les soleils essentiels, ceux d’une liberté qui ne soit plus condamnée à la corruption, aux mensonges cruels, à l’irréel dévastateur. La terre africaine est le fruit du travail des hommes, de leurs enfants et des enfants de leurs enfants. Les soleils de nos libertés est la suite du récit L’ami dont l’aventure n’est pas ambigüe, publié en 2013 aux éditions Lettres de Renaissances.

Amadou Elimane Kane, poète écrivain et enseignant chercheur dans le domaine des apprentissages, est l’auteur de plusieurs recueils de poésie, Les Rayons de la calebasse, éditions Nouvelles du Sud, La Parole du baobab, Poèmes de l’An demain, Le Palmier blessé, Le Songe des flamboyants de la renaissance aux éditions Acoria, d’un récit L’ami dont l’aventure n’est pas ambigüe, d’une anthologie Enseigner la lecture/écriture et l’oralité : à la rencontre de 14 poètes sénégalais contemporainset d’un essai Enseigner la poésie et l’oralité, publiés aux éditions Lettres de Renaissances. Il est également le fondateur de l’Institut Culturel Panafricain et de recherche de Yene au Sénégal.

L'ami dont l'aventure n'est pas ambigüe, récit, Amadou Elimane Kane, éditions Lettres de Renaissances, 2013

C’est le récit de plusieurs vies. Boubacar, jeune sénégalais, quitte son pays en espérant trouver une vie meilleure en France. A force de travail, de ténacité, il réussit ce dont il avait toujours rêvé, devenir un homme, un intellectuel, un homme droit. Samba Diallo, homme politique et autre personnage du récit, n’est plus dans l’ambiguïté et a choisi de rompre avec l’intérêt général.
Après Cheikh Hamidou Kane qui questionnait les contradictions africaines du 20ème siècle dans L’aventure ambiguë, le récit d’Amadou Elimane Kane questionne en profondeur certaines difficultés d’aujourd’hui du continent africain. Récit passionnant, à la fois bien écrit et d’une belle esthétique, celui-ci nous bouleverse par son authenticité. Avec force et lucidité, c’est le récit d’un homme qui prend conscience des insuffisances de certains hommes, de ceux au pouvoir, ceux dont l’engagement devrait être total et intègre et qui ne sont que des imposteurs pour l’humanité. Ce récit dénonce toutes les  formes de discriminations, de castes et des injustices qui traversent le 21ème siècle. Au-delà de la thématique qui nous interpelle tous, l’écriture d’Amadou Elimane Kane, qui est poète, relève à la fois de la force, du symbole et d’un style puissant et évocateur. Ce récit est déjà adapté au cinéma.
Amadou Elimane Kane, poète écrivain est l’auteur de plusieurs recueils de poésie, Les rayons de la calebasse, éditions Nouvelles du Sud, La parole du baobab, Le palmier blessé, Le songe des flamboyants de la renaissance aux éditions Acoria. Il est également le fondateur de l’Institut Culturel Panafricain et de recherche de Yene au Sénégal.
 

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